Le soleil hurlait son agonie
Ombre flamboyante se brisant sur les vagues
Donc l'incessant ressac laissait sur le sable
L'écho salé des profondeurs
Assis sur un tapis de soie
Répondant au chant des mouettes par le pincement des cordes
Un homme au parfum de vanille mêlant sa voix au vent
Une musique douce comme le miel sortait de ses doigts
Et s'élevait comme volutes de fumée
La fraîcheur de la nuit brûlant le charme
Il laissa mouettes criardes et vagues d'argent
Et s'en fut, l'étui de son instrument à la main
Remontant la côte vers la ville qui cuisait dans son béton
dimanche 14 mars 2010
S'abonner à :
Messages (Atom)