samedi 24 mars 2007

24 mars 2007 (Pourquoi il FAUT voter)

Dans le cadre de la campagne électorale Québécoise.

Le jour du scrutin approche. Néanmoins, plusieurs personnes se posent encore la question "Pour qui diable vais-je voter?" ou même "Vais-je voter?". La réponse est plus complexe que l'on pourrait croire. En effet, les trois grands partis souffrent de lacunes qui les rendent plus ou moins intéressants et les deux nouveaux partis ont bien peu de chances d'être élus. De plus, le système de scrutin actuel ne représente que bien approximativement le vote québécois.

Quelques exemples l'ont déjà démontré : en 1973, le PQ obtient 30,2% des voix mais ne fait élire que 6 députés. En 1998 le PQ est élu avec 43% des voix et 76 députés alors que le PLQ (44% et 48 députés) et l'ADQ (12% et 1 député) forment l'opposition. En 2003, l'ADQ obtient 12,8% des voix et fait élire 4 députés. Bien des gens, fatigués de voter pour des partis sans projet de société ou n'ayant aucune chance d'être élus décident de ne pas voter pour protester contre le système et les partis politiques.

C'est une erreur.

Savez-vous que chaque parti reçoit 2$, provenant de vos taxes et impôts, pour chaque vote qu'il obtient? Que cela représentait 2 745 275$ aux dernières élections qui a été distribué à 97% entre les trois plus grands partis (PLQ, PQ, ADQ)? Ajoutez à cela le fait que le taux de participation a été de 70% ce qui fait grimper la somme à 2,60$ par personne, redistribué à 97% entre les trois grands partis. Vous obtenez donc le résultat suivant: ceux qui s'abstiennent de voter pour contester contre le système et des programmes trop semblables contribuent à leur financement.

Il y a de quoi réfléchir.

Si vous vous trouvez dans une circonscription qui, par exemple, élit le PQ depuis des millénaires et que vous voulez voter pour le PVQ, ne vous abstenez pas de voter en vous disant que votre candidat n'a aucune chance de se faire élire. Parce que par ce fait même, non seulement vous empêchez votre candidat de gagner, mais vous financez le PQ, ce même parti que vous contestez.

Je recommande donc à tous ceux qui sont à l'âge de voter de prendre ceci en considération et à tout ceux qui ne le sont pas de faire passer le message,


FredK






*Les chiffres proviennent du journal Le Devoir du vendredi 23 mars et du samedi 24 et du dimanche 25 mars.

samedi 17 mars 2007

17 mars 2007 (Message sans intérêt)

Suite à mon message sur les traits d'union, je mentionne que la fin un peu abrupte est due à un de ceux-ci qui m'a obligé à écouter une certaine émission de radio...

C'est dur la vie n'est-ce pas?

17 mars 2007 (Le trait d'union)

Le trait d'union. Symbole de la fusion de deux mots qui leur donne un sens enrichi.
Ils sont très résistants. Ils s'installent la plupart du temps à votre insu, et lorsque vous réalisez leur présence, il est trop tard pour leur fausser compagnie parce que vous vous êtes attachés à eux. Le trait d'union vous ramènera invariablement vers ses autres extrémités, car il ne faut pas croire qu'il n'en n'a qu'une, quitte à attendre des années. Il agit comme un puissant aimant qui voit ses proies lutter de toutes leurs forces afin de s'éloigner de lui mais qui les maintient dans son champ d'attraction jusqu'à ce qu'elles soient épuisées et qu'il puisse les ramener à lui.

On peut l'interpréter de bien des manières différentes.

Un trait d'union peut être une main tendue, une parole secourable, un geste d'amitié. Il rapproche les gens qui ne se connaissent pas comme une chute de neige attire les enfants dehors. Un trait d'union, c'est un parfait inconnu qui vous tient la porte ouverte lorsque vous avez les bras chargés de sacs d'épicerie, c'est un étranger qui vous tend son journal dans le métro une fois qu'il a fini de le lire, c'est un obscur parent que vous n'avez jamais vu qui vous amène un présent, c'est un quelqu'un de souriant qui vient s'asseoir à votre table au restaurant.

Un trait d'union est un beau moment qui vous fait penser à l'heure qu'il est, une flaque d'eau qui évoque l'innocence de votre jeunesse, une plante desséchée qui vous remémore votre professeur de biologie. Il vous fait souvenir de quelque chose d'oublié comme la vue de vos souliers où ils ont marché. C'est une blague que l'on a cessé de conter qui brise la surface par un éclat de rire, c'est un air désappris dont les premières notes vous font chanter les paroles en entier, c'est un groupe de lettres qui vous rappelle un souvenir que vous visionnez à la manière d'un film, c'est une parole innocente qui est le dernier morceau du casse-tête.