Grand espace, étoiles scintillantes
Une planète bleue et blanche
Se centrant, se fixant
Avancées technologiques
Boom démographique
Planète qui s’illumine
Par éclairs spontanés
Qui durent le temps d’une vapeur
Et qui disparaissent
Dans leur infinie grandeur
Nuages d’orage
Se massant, se lassant
Projectile tiré, direction l’infini
Découvertes scientifiques
Buts démocratiques
Objectif atteint, le satellite
Début de l’implantation
Fin de l’inspiration
Colonie cybernétique
À l’échelle galactique
Si grand espace noir, noir
vendredi 25 mai 2007
25 mai 2007 (Le mot en U)
Données qui arrivent de partout
Déconcertant la météo
Écrans noirs, chiffres verts
Un mot en U flashant
L’homme se lève, laissant son café renversé
Courant à travers les couloirs bien éclairés
De la société
Courant vers un but déterminé
Il ouvre une porte blanche
Patron, pression
Par la fenêtre, dehors les voitures qui passent
Et une femme parlant au téléphone
Exposition, situation, réactions
L’homme repart dans le couloir
En marchant cette fois-ci
D’un pas mal assuré
Une autre porte
Une autre salle
Un autre but
Et la descente commence
Rez-de-chaussée
Tourniquets à l’entrée
Avancée précipitée
Pas le temps de le regretter
Traversant la rue…
Déconcertant la météo
Écrans noirs, chiffres verts
Un mot en U flashant
L’homme se lève, laissant son café renversé
Courant à travers les couloirs bien éclairés
De la société
Courant vers un but déterminé
Il ouvre une porte blanche
Patron, pression
Par la fenêtre, dehors les voitures qui passent
Et une femme parlant au téléphone
Exposition, situation, réactions
L’homme repart dans le couloir
En marchant cette fois-ci
D’un pas mal assuré
Une autre porte
Une autre salle
Un autre but
Et la descente commence
Rez-de-chaussée
Tourniquets à l’entrée
Avancée précipitée
Pas le temps de le regretter
Traversant la rue…
25 mai 2007 (Nuit citadine)
Nuit citadine, joueur de saxophone sur fond d’étoiles
Voiture se promenant parmi les lampadaires
Homme dans un bureau, seul devant une tâche à accomplir
Croissant de lune
Fleuve qui coule vers l’océan
Odeur de sel dans le vent qui fouette les visages
Pauvres agriculteurs regardant passer le bateau
Champ de boue
Petit café
Gens peu affairés
Journaux et fumées envahissent la pièce
De leurs effluves foncées
Escalier de côté
Marches serrées
Fond bleuté
Sommet invisible
Porte derrière laquelle s’élève une voix
Chants et rires en écho, en écho
Le joueur de saxophone reprend sa mélodie
Sur fond d’aube
Voiture se promenant parmi les lampadaires
Homme dans un bureau, seul devant une tâche à accomplir
Croissant de lune
Fleuve qui coule vers l’océan
Odeur de sel dans le vent qui fouette les visages
Pauvres agriculteurs regardant passer le bateau
Champ de boue
Petit café
Gens peu affairés
Journaux et fumées envahissent la pièce
De leurs effluves foncées
Escalier de côté
Marches serrées
Fond bleuté
Sommet invisible
Porte derrière laquelle s’élève une voix
Chants et rires en écho, en écho
Le joueur de saxophone reprend sa mélodie
Sur fond d’aube
jeudi 24 mai 2007
24 mai 2007 (Le cycle infernal du trait d'union)
Je fais ici un lien avec le texte du Trait d'union publié par Zaky sur D&DA. Il s'agit d'un commentaire à sa publication.
________________________________
Je me demande comment tu as pu faire tous ces calculs...
Petit scénario:
Tu as téléchargé un logiciel qui permet de mesurer exactement la distance en pixels qu'il y a entre deux points sur ton écran.
Ensuite, tu as converti les données de pixels en millimètres à l'aide d'un autre logiciel que tu as aussi utilisé afin de convertir les dimensions de ta feuille de pouces à pixels.
Tu as peut-être utilisé d'autres logiciels afin de calculer la quantité exacte d'encre correspondant à une goutte, la superficie que couvre celle-ci, les variations qu'engendre un changement de sorte de papier sur tes données, le pourcentage de l'espace disponible/l'espace couvert par un trait d'union, etc. avant de tout convertir en la même unité de mesure.
Tout ceci, bien sûr, a été fait en variant les écritures, ce qui t'a obligé à refaire tous les calculs jusqu'à ce que tu ais trouvé l'écriture correspondant le mieux à tes critères, eux-mêmes établis par un logiciel.
Mais avec l'espace disque et la mémoire vive nécessaires à tant de calculs, tu as bien entendu atteint les limites de ton ordinateur. Tu as donc dû en acheter de toujours plus puissants, t'ouvrant de nouvelles possibilités.
Ce cycle infernal continua jusqu'à ce que tu te rendes compte qu'il n'y avait plus d'ordinateur correspondant à tes besoins au niveau commercial.
Tu as alors fait joué tes relations, et à coups de dollars, de menaces et parfois de pied, tu t'es lentement frayé un chemin vers le supercalculateur de l'armée des États-Unis, le plus puissant au monde, que tu t'es approprié pendant au moins une semaine.
Tes calculs faits, tout content, tu publies les résultats sur ton blog.
Mais, malheureux, pendant la semaine entière où tu as monopolisé le supercalculateur, le calcul de la trajectoire d'un astéroïde fonçant vers la Terre n'a pu être terminé à temps. De sorte que la destruction de la planète est imminente mais que, Ô soulagement, nous savons quel espace prend un trait d'union sur une feuille de papier.
Fin du scénario
Dis-moi, tu n'as pas fait ça...pas vrai?
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Je me demande comment tu as pu faire tous ces calculs...
Petit scénario:
Tu as téléchargé un logiciel qui permet de mesurer exactement la distance en pixels qu'il y a entre deux points sur ton écran.
Ensuite, tu as converti les données de pixels en millimètres à l'aide d'un autre logiciel que tu as aussi utilisé afin de convertir les dimensions de ta feuille de pouces à pixels.
Tu as peut-être utilisé d'autres logiciels afin de calculer la quantité exacte d'encre correspondant à une goutte, la superficie que couvre celle-ci, les variations qu'engendre un changement de sorte de papier sur tes données, le pourcentage de l'espace disponible/l'espace couvert par un trait d'union, etc. avant de tout convertir en la même unité de mesure.
Tout ceci, bien sûr, a été fait en variant les écritures, ce qui t'a obligé à refaire tous les calculs jusqu'à ce que tu ais trouvé l'écriture correspondant le mieux à tes critères, eux-mêmes établis par un logiciel.
Mais avec l'espace disque et la mémoire vive nécessaires à tant de calculs, tu as bien entendu atteint les limites de ton ordinateur. Tu as donc dû en acheter de toujours plus puissants, t'ouvrant de nouvelles possibilités.
Ce cycle infernal continua jusqu'à ce que tu te rendes compte qu'il n'y avait plus d'ordinateur correspondant à tes besoins au niveau commercial.
Tu as alors fait joué tes relations, et à coups de dollars, de menaces et parfois de pied, tu t'es lentement frayé un chemin vers le supercalculateur de l'armée des États-Unis, le plus puissant au monde, que tu t'es approprié pendant au moins une semaine.
Tes calculs faits, tout content, tu publies les résultats sur ton blog.
Mais, malheureux, pendant la semaine entière où tu as monopolisé le supercalculateur, le calcul de la trajectoire d'un astéroïde fonçant vers la Terre n'a pu être terminé à temps. De sorte que la destruction de la planète est imminente mais que, Ô soulagement, nous savons quel espace prend un trait d'union sur une feuille de papier.
Fin du scénario
Dis-moi, tu n'as pas fait ça...pas vrai?
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