- Au commencement, il y avait...
- Oulàlà! Ça commence mal! Sois un peu plus créatif!
- Bon d'accord. En l'an 6000 avant Jésus-Christ, lundi le 1er janvier à 6h du matin Dieu dit...
- Et non tu retombes dans le panneau! Lâche un peu la Genèse.
- Entendu. Je disais donc qu'en l'an 6000 avant Jésus-Christ, lundi le 1er janvier à 6h du matin alors que Dieu terminait sa énième partie de solitaire, il échappa le paquet de cartes. Celles-ci se détachant sur le fond noir de l'espace réfléchirent la lumière divine qui émanait de son corps...
- Car lorsqu'on est Dieu, on ne joue pas avec des cartes en carton, mais en cristal.
- Tout à fait. La lumière fut ainsi créée et Dieu la contempla toute la journée. Sauf que lorsque vient l'heure de se coucher, Dieu n'arriva pas à trouver le sommeil puisque la lumière l'éblouissait. Il créa alors l'obscurité et lui dit : va expliquer à la lumière qu'elle peut faire tout ce qu'elle veut lorsque je suis réveillé mais qu'elle doit se cacher derrière toi lorsque je dors.
- Ainsi furent créés la lumière et l'obscurité. Ce fut le premier jour.
- Le lendemain, mardi 2 janvier de l'an 6000 avant Jésus-Christ, Dieu se réveilla vers 6h, il est très matinal vous saurez, et se dit en voyant la lumière et l'ombre qui se querellaient : "Je vais avoir mal à la tête ce soir! Il faudrait que je crée quelque chose pour m'isoler de ce vacarme." Et pour se faire, il créa un mur entre lui et les deux querelleurs. Il créa ainsi la terre. Pour en améliorer l'insonorisation, il y mit de l'eau et de l'air.
- Si vous avez des doutes, criez sous l'eau et demandez si on vous entend.
- Le mercredi, Dieu s'intéressa au mur, il demanda à la lumière de tourner autour de lui afin de bien l'éclairer. Afin de ne pas rendre l'obscurité jalouse, Dieu lui dit de tourner de l'autre côté du mur. Il remarqua que celui-ci était bien trop gris et entreprit d'y mettre de la couleur. Il le peintura dans plusieurs teints de vert, qui est sa couleur préférée. Ensuite, comme il ne voulait pas tout recommencer après s'être lassé de cette couleur, il demanda à la lumière et à l'obscurité d'effectuer leurs rotations en variant la hauteur. Cela faisait que le mur devenait progressivement rouge, puis blanc et finalement le blanc redevenait vert. Cependant, Dieu passa tout le jeudi pour organiser les trajectoires de la lumière et de l'obscurité.
- Malgré cela, Dieu réalisa qu'il aimait bien mieux décorer son nouvel appartement que de jouer au solitaire...
- C'est pourquoi il décida de transformer ses cartes en animaux et de leur donner à chacune une personnalité différente afin de lui tenir compagnie. Cependant, pour qu'ils ne viennent pas le déranger pendant qu'il dormait, il les rendit dépendants à l'air ou à l'eau qui ne se trouvaient que sur le mur. Samedi...
- Le plus mauvais jour de la semaine, Dieu aurait dû rester au lit ce jour là.
- Mais il ne le fit pas. Samedi, Dieu, fier de son oeuvre, voulut la montrer à quelqu'un. Il créa donc un autre Dieu : l'Homme. Il espérait que sa création le complimentrait le féliciterait de son accomplissement mais au lieu de cela, il dit qu'il croyait pouvoir améliorer certaines choses. Dieu, blessé dans son orgueil, décida de partager ses pouvoirs avec lui. L'Homme pris alors son élan et partit vers le mur. En chemin, il vit ce que Dieu avait fait et le transforma à son avantage.
- Cependant, à chaque fois qu'il transformait quelque chose, il accélérait dans sa course vers le mur.
- Dieu regarda l'Homme un moment, puis se coucha. Dimanche le 7 janvier de l'an 6000 avant Jésus-Christ fut pour lui une journée de repos, et il la consacra à regarder sa création bien heureux de ce qu'il avait accomplit et confiant que le mur arrêterait l'Homme au bout de sa course folle.
samedi 16 décembre 2006
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Génial!Inspiré et inspirant!
RépondreEffacerJ'aimerais qu'on se rencontre pour publier sous un format identique dans "D&DA" et s'assurer que les coquilles et autres petites pacotilles soient éliminées.
Leprof (aux anges!)
J'adore aussi. (sourires)
RépondreEffacerComment est-ce possible à 16 ans seulement ?? Soi vous mentez, soi vous êtes déjà beau, trempé par l'âge sans chiffre, par le temps sans date.
RépondreEffacerJe n'ai pas l'impression de vous comprendre entièrement...
RépondreEffacerJ'étais fort surprise après la lecture de voir dans votre profil que vous n'aviez que 16 ans.
RépondreEffacerSoit vous mentez (j'en doute maintenant) soit vous êtes déjà beau (vieilli par le temps, par quelques guerres intérieures)
trempé par l'âge sans chiffre (que vous êtes plus mature, plus étoffé que la plupart des seize ans que je regarde aller).
Bon, (raclement de gorge presque muet) si je n'avais pas fait 2 fautes d'orthographe (soi X 2), peut-être auriez vous mieux saisi ?
À l'avenir, je demanderai à mon mari, docteur en mathématiques, de les compter avant. S'il y en a trop, j'en enlèverai quelques-unes. Ça ira ?
Veuillez m'en excuser Mister FredK. (sourire de louve)
Ah pardon!
RépondreEffacerJe pensais que vous disiez que je mentais quand à mon texte sur la création du monde, je n'avais pas l'intention de paraître prétentieux. Non, j'ai bel et bien quinze ans (c'est ce qui est écrit dans mon profil il me semble...)
CONTE NEUROTROPE
RépondreEffacerDans un agenda brûlé, il a retrouvé ses croquis et notes de l'époque où, architecte talentueux, il construisait des univers de fictions brûlantes pour divertir ses pupilles insolentes. Pendant quelque temps, cela l'amusa de relire tous ses plans et toutes les données sur les phénomènes mystérieux qui animaient certains d'entre eux. Le plus intéressant était surtout le moment où il les comparait avec les théories tout aussi fictives que bâtissaient certains de ses neurones monomaniaques: par exemple, les neurones spécialisés dans une discipline appelée physique spéculaient sur d'innombrables probabilités passées et projections hypothétiquement futuristes, alors même qu'ils étaient dans l'incapacité de dire ce qu'étaient le temps et la matière. A de nombreuses reprises, il tenta de leur murmurer que le temps n'était qu'un phénomène illusoire créé par les mouvements de la pensée et, qu'en dehors de ces mouvements hypnotiques, il n'était rien, mais les neurones sont de méchantes teignes possessives et, alors même qu'aucun d'entre eux ne savait regarder comment fonctionnait la pensée, alors même qu'aucun n'était capable d'appuyer sur le bouton "off" de ce processus, la plupart de ces bougres continuaient d'affirmer qu'ils étaient les instigateurs de cette pensée qui les créait ou plutôt qui les rêvait. Plutôt étranges, les moeurs neuronales, non?
Sachez que j'ai écrit mon blog sur ce sujet avant de lire ça... le fait qu'ils se ressemblent un peu pourra être attribué au fait que nous sommes des amis inséparables, comme dirait... tu sais qui :P
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