Quelques lignes qui me sont venues alors que je glissais dans les bras de Morphée, dans un grenier digne d'un film de Walt Disney.
FredK
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Dans ma tente, navire au milieu de la mer de sable, le grincement des poutres et le ballotement du vent s'apaisent. Le bruit du sable fin qui glisse contre la toile, la rumeur de l'aube se terminant avec le calme du soir, je raconte :
J'ai traversé trois univers aux tournures diverses
J'ai noirci des milliers de pages à l'eau de rose
J'ai traversé la lande de glace sous un soleil malade
J'ai créé des anges en regardant les nuages occulter la Lune
Je suis mort de rire et je suis né du refus
J'ai lancé un appel à l'Univers
et remis mon destin entre ses mains
Advienne que pourra
J'y ai trouvé la force d'aimer
mercredi 30 décembre 2009
Récédiviste - Notes
Je suis retourné au Dièse Onze cette semaine, en très bonne compagnie, et j'aurais abandonné sciemment un papier sur notre table si ma charmante amie n'eut pris connaissance de son contenu et l'eut jugé point de son goût. Ma réponse à "Qu'est-ce que tu écris?" était probablement trop intriguante pour éviter ce dénouement : "Leurs éloges"...
Usant du masque d'anonymat bien relatif que me confère ce blog, je transmets mes remerciements à l'équipe du Dièse Onze qui a fait de cette soirée une réussite. Ce sont les Blues Brothers, sans le blues, ni le Brothers, mais avec toute leur énergie.
Voici donc ce qui était écrit sur le dit papier.
FredK, l'innocent de service
_______________
J'adore - mais alors là j'adore - le Dièse 11. Du Louis Armstrong nous invitant à descendre ses trois marches, au très bon et joli service, et le band, le BAND! Ils sont en feu depuis bientôt trois heures sans pause, suant pour nous sur leurs instruments le sourire aux lèvres, quelques notes connues dans des airs nouveaux, où l'inverse, je m'en fouts. Je me laisse glisser dans un plaisir catatonique griffonnant ces mots de remerciement, moi, barbare s'il en est, élevé à la lumière du Jazz bandé de ce fond de sous-sol enchanté et qui m'enchante, me tue de bonheur.
-F.
Usant du masque d'anonymat bien relatif que me confère ce blog, je transmets mes remerciements à l'équipe du Dièse Onze qui a fait de cette soirée une réussite. Ce sont les Blues Brothers, sans le blues, ni le Brothers, mais avec toute leur énergie.
Voici donc ce qui était écrit sur le dit papier.
FredK, l'innocent de service
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J'adore - mais alors là j'adore - le Dièse 11. Du Louis Armstrong nous invitant à descendre ses trois marches, au très bon et joli service, et le band, le BAND! Ils sont en feu depuis bientôt trois heures sans pause, suant pour nous sur leurs instruments le sourire aux lèvres, quelques notes connues dans des airs nouveaux, où l'inverse, je m'en fouts. Je me laisse glisser dans un plaisir catatonique griffonnant ces mots de remerciement, moi, barbare s'il en est, élevé à la lumière du Jazz bandé de ce fond de sous-sol enchanté et qui m'enchante, me tue de bonheur.
-F.
Le discours - Délire
C'est un petit quelque chose dont l'inspiration m'est venue de La mort de Socrate de Jacques Louis David et d'une récente assemblée générale de mon association étudiante.
FredK
________________
Des portes qui s'ouvrent devant vous
Des bravos et des poignées de main à en plus savoir leur nom
Un micro et l'attention d'un auditoire tendu
Un mot qui reste coincé dans la gorge
Le doigt en l'air, comme toujours
Apporte l'appui de la raison
Comme toujours
Et les paroles s'envolent
Et l'auditoire tente de saisir ces oiseaux
Pour l'acclamer
Le discours
FredK
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Des portes qui s'ouvrent devant vous
Des bravos et des poignées de main à en plus savoir leur nom
Un micro et l'attention d'un auditoire tendu
Un mot qui reste coincé dans la gorge
Le doigt en l'air, comme toujours
Apporte l'appui de la raison
Comme toujours
Et les paroles s'envolent
Et l'auditoire tente de saisir ces oiseaux
Pour l'acclamer
Le discours
L'attente - Notes
Avec le congé des fêtes arrive la période de l'année où j'écris le plus, et où il me fait le plus plaisir d'écrire. Peut-on être plus prolifique, plus motivé à accomplir quelque chose qui nous tient à coeur, plus ouvert d'esprit et de coeur que lorsque se lever le matin relève du choix et non de la nécessité? L'expérimentation prouve ici l'hypothèse.
Pour aide à ma bonne humeur presque hystérique, une mention spéciale à ma chère soeur qui m'a offert un stylo qui gratte le papier - comme je les aime - et à Dan Berhman, animateur radio de blues aussi tripatif que cinglé - ce qui est un heureux mélange - qui remplissent cette période de l'année d'une lumière que le soleil manque à nous donner.
Le sujet de ce billet est l'attente. Avec - enfin - du temps à en veux-tu en voilà, je me rue à visiter des êtres chers, disparus dans les dernières semaines au travers du miasme horrifique de travail qui ne peut attendre. Ceux et celles-ci n'étant pas aussi pressés, je suis souvent le premier à arriver au rendez-vous. Traînant toujours dans ma poche un petit carnet spirale, je profite du temps où ils me laissent poireauter pour griffonner - encore et toujours! - ce qui me passe par la tête, ce que j'observe.
Voici ces petits textes, et quelques autres écrits aux mêmes occasions.
FredK
______________
Sur le bord du boulevard, en attendant, tranquillement parmi les voitures enragées et les autobus placides. J'ai un peu froid, c'est le vent de l'impatience qui me gagne, devant ce cinéma qu'est la vie humaine, toujours dans l'espérance de ce que nous apportera la prochaine minute.
Plusieurs s'écoulent, et, toujours sans la trace ou l'image du soulier verni, sinon fraîchement ciré, le doute - à l'heure - me tapote l'épaule pour me sortir de ma rêverie. "C'est pour mieux te saluer" me dit-il. Ainsi, pris par les sentiments, je le regarde s'enfumer et rejoindre les nuages. La dernière fois qu'il s'est déplacé pour moi, c'était pour
(Le texte est incomplet)
Les cris du fer sur le fer alors que le mastodonte s'immobilise
Une poignée de main, un sourire, vite
Le court temps d'un au revoir
La locomotive s'élance dans son brouillard
Mon ami, du haut de son royaume, me lance un dernier voeu
Qui se perd dans le bruit de son élan
Pour aide à ma bonne humeur presque hystérique, une mention spéciale à ma chère soeur qui m'a offert un stylo qui gratte le papier - comme je les aime - et à Dan Berhman, animateur radio de blues aussi tripatif que cinglé - ce qui est un heureux mélange - qui remplissent cette période de l'année d'une lumière que le soleil manque à nous donner.
Le sujet de ce billet est l'attente. Avec - enfin - du temps à en veux-tu en voilà, je me rue à visiter des êtres chers, disparus dans les dernières semaines au travers du miasme horrifique de travail qui ne peut attendre. Ceux et celles-ci n'étant pas aussi pressés, je suis souvent le premier à arriver au rendez-vous. Traînant toujours dans ma poche un petit carnet spirale, je profite du temps où ils me laissent poireauter pour griffonner - encore et toujours! - ce qui me passe par la tête, ce que j'observe.
Voici ces petits textes, et quelques autres écrits aux mêmes occasions.
FredK
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Sur le bord du boulevard, en attendant, tranquillement parmi les voitures enragées et les autobus placides. J'ai un peu froid, c'est le vent de l'impatience qui me gagne, devant ce cinéma qu'est la vie humaine, toujours dans l'espérance de ce que nous apportera la prochaine minute.
Plusieurs s'écoulent, et, toujours sans la trace ou l'image du soulier verni, sinon fraîchement ciré, le doute - à l'heure - me tapote l'épaule pour me sortir de ma rêverie. "C'est pour mieux te saluer" me dit-il. Ainsi, pris par les sentiments, je le regarde s'enfumer et rejoindre les nuages. La dernière fois qu'il s'est déplacé pour moi, c'était pour
(Le texte est incomplet)
***
Le phare du train éblouissantLes cris du fer sur le fer alors que le mastodonte s'immobilise
Une poignée de main, un sourire, vite
Le court temps d'un au revoir
La locomotive s'élance dans son brouillard
Mon ami, du haut de son royaume, me lance un dernier voeu
Qui se perd dans le bruit de son élan
***
Un matin, au son d'une sonate de Hans, assis devant une table aux motifs de mosaïque, j'attends un ami, l'odeur de la pâtisserie envahissant mon espace olfactif.
Je dois dire qu'il me semble très bon, le café de mon voisin de droite. Il semble doué de propriétés calmantes, presque zen. L'arôme qui s'en dégage rappelle celui des fleurs de trèfle. Ce n'est peut-être pas un café finalement...
Je dois dire qu'il me semble très bon, le café de mon voisin de droite. Il semble doué de propriétés calmantes, presque zen. L'arôme qui s'en dégage rappelle celui des fleurs de trèfle. Ce n'est peut-être pas un café finalement...
***
Marcher sous la pluie
Au son des gouttes qui tombent doucement
La lumière plus nette des réverbères
Face à cette clarté renouvelée qui règne en mon coeur
dimanche 13 décembre 2009
Citation de la fin de semaine
"Le soleil, c'est comme les bonbons : plus il en a, plus tes parents veulent que tu ailles jouer ailleurs." - RP
Les trois compères - Délire
Hymne à un fameux trio qui l'ignore, mais que j'adore.
FredK
__________
Je dois voir mes deux compères
Artistes du sens de la mathématique
Politisés et ramasseurs de chansons à coucher dehors
Amis, à mort, au cinéma
Ces deux illustres champions
Du rationnalisme niaiseux et de la farce philosophique
Ces amateurs de jazz
En musique comme dans leurs travaux
Théologiens sans envergure,
À nous trois notre trinité bat des records d'ivresse
Et parfois de bon sens
Tant de plaisir, et de sérieux
Nous changeons le monde six fois par jour
Et cuisinons de l'espadon l'après-midi
Fondateurs et actionnaires
Du centre de l'humour douteux, trois concours par an
Mousquetaires de l'ombre
Va-nu-pieds en perruque
Nous qui applaudissons les bons coups
Rions des mauvais
Et partons à la course si vite
Qu'on se donne une tape sur l'épaule
Bande de dégénérés
Et seuls espoirs de l'humanité
Griffonant des mots durs
Chantonnant des mots doux
Aimants de la vie plus que tout
Invincibles. intouchables, et immortels
Nous, les trois compères
FredK
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Je dois voir mes deux compères
Artistes du sens de la mathématique
Politisés et ramasseurs de chansons à coucher dehors
Amis, à mort, au cinéma
Ces deux illustres champions
Du rationnalisme niaiseux et de la farce philosophique
Ces amateurs de jazz
En musique comme dans leurs travaux
Théologiens sans envergure,
À nous trois notre trinité bat des records d'ivresse
Et parfois de bon sens
Tant de plaisir, et de sérieux
Nous changeons le monde six fois par jour
Et cuisinons de l'espadon l'après-midi
Fondateurs et actionnaires
Du centre de l'humour douteux, trois concours par an
Mousquetaires de l'ombre
Va-nu-pieds en perruque
Nous qui applaudissons les bons coups
Rions des mauvais
Et partons à la course si vite
Qu'on se donne une tape sur l'épaule
Bande de dégénérés
Et seuls espoirs de l'humanité
Griffonant des mots durs
Chantonnant des mots doux
Aimants de la vie plus que tout
Invincibles. intouchables, et immortels
Nous, les trois compères
Soirée au Dièse Onze
Vendredi soir, en attendant quelqu'un dans un petit bar de la rue Saint-Denis nommé le Dièse Onze, ma main fut submergée par une envie irrésistible de pousser le crayon, résultat d'une musique trop rythmée pour y rester indifférent.
FredK
_________________
Un homme tout encarcané dans son manteau
Encore mal à son aise devant la contrebasse endiablée
Et la guitare douce
Assis devant la chandelle
L'air bonhomme du saxophone finit de le détendre
Il ouvre alors son coeur à la musique
Et sourit à celle assise devant lui
On va danser? lui demande-t-il
Ultime requête d'une soirée au déroulement inespéré
Sur les pas du plancher, un nouvel air commence
Plus doux, plus bel
La soirée avance
Les yeux ne se laissent pas
Alors que l'horloge sonne
Que l'on sait qu'ils savent
Qu'il faudrait penser à s'arrêter
Juste une dernière, supplient leurs coeurs
Et une nouvelle chose naît dans l'air de cette nuit
Dont les étoiles et la musique d'un saxophone sont seuls témoins
Une chose précieuse, qui ne dure qu'un instant
Mais dont le souvenir immortel
Ramènera toujours leurs coeurs sur cette piste de danse
L'amour
FredK
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Un homme tout encarcané dans son manteau
Encore mal à son aise devant la contrebasse endiablée
Et la guitare douce
Assis devant la chandelle
L'air bonhomme du saxophone finit de le détendre
Il ouvre alors son coeur à la musique
Et sourit à celle assise devant lui
On va danser? lui demande-t-il
Ultime requête d'une soirée au déroulement inespéré
Sur les pas du plancher, un nouvel air commence
Plus doux, plus bel
La soirée avance
Les yeux ne se laissent pas
Alors que l'horloge sonne
Que l'on sait qu'ils savent
Qu'il faudrait penser à s'arrêter
Juste une dernière, supplient leurs coeurs
Et une nouvelle chose naît dans l'air de cette nuit
Dont les étoiles et la musique d'un saxophone sont seuls témoins
Une chose précieuse, qui ne dure qu'un instant
Mais dont le souvenir immortel
Ramènera toujours leurs coeurs sur cette piste de danse
L'amour
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