Il arrive bien souvent, que cela soit dans le contexte scolaire ou tout simplement à la maison, que l'on soit confronté à faire ce choix. Dans ce cas, le lecteur osille souvent entre deux arguments, la longeur du texte à lire penchant dans le sens de la version abrégée et la peur de passer à côté de quelque chose influant l'option de la version intégrale.
Dans mon cas, en secondaire 2 et 3, j'ai choisi comme romans facultatifs Les Misérables et Le comte de Monte-Cristo. La version intégrale de chaque histoire avait deux tomes de 600 pages. Je n'étais pas tout à fait conscient de la tâche qui m'attendait en me rendant à la librairie mais je ne regrette pas mon choix. En effet, j'avais un ami qui lui lisait les versions abrégées et, dans le cas des Misérables, il a trouvé que l'histoire manquait d'action et de contenu. Je lui ai alors demandé ce qu'il pensait des passages traitant de l'ambiance et du contexte de l'action. Il a alors arqué un sourci en disant : "De quoi tu parles?"
Selon moi, pour qu'un livre soit bon, qu'on ait envie de le lire, de voir ce qui va se passer et d'avoir de la misère a arrêter de le lire, il faut qu'il nous happe dans son atmosphère, que l'on arrive à se mettre à la place des personnages, que l'on ressente ce qu'ils ressentent et que l'on rit, que l'on pleure, que l'on soit scandalisés avec eux. La version abrégée, ne gardant que les parties du livre les plus importantes afin de pouvoir suivre le déroulement de l'histoire, escamote totallement cet aspect.
C'est pourquoi je recommande à tous et à toutes de choisir les versions intégrales pour ne pas passer à côté d'un grand évènement auquel vous ne pourrez plus goûter une fois que vous aurez lu la version abrégée.
FredK
lundi 19 février 2007
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Nous vous remercions de intiresnuyu iformatsiyu
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