Mais c'est qu'il n'en finit pas de finir!
FredK
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"Et vlan! Dans la gueule!" fis-je en lançant mon dernier manuscrit qui a la masse d'une brique sur le bureau du rédac-chef. Le pauvre meuble, de même que son propriétaire qui n'y peut pas grand-chose, ploie sous le choc de ce que j'espère être la fondation d'une nouvelle façon d'envisager le rapport à l'information.
"Je t'avais demandé environ 700 mots. Pas 700 pages!" me hurle mon patron qui cache son incrédulité sous un masque de colère boursouflé. Il tape du poing sur son bureau afin de se récupérer le semblant d'autorité qu'il a perdu il y a belle lurette, ce qui finit d'achever le mobilier qui s'effondre...
Le rédac-chef, qui n'est en fait que la projection probable de mon être-sujet hors de mon champ perceptuel, regarde les débris de son orgueil les yeux écarquillés, et alors qu'une armée de serviteurs dociles se précipitent pour recoller les morceaux de ce casse-tête chinois, ordonne mon exécution sommaire et immédiate en me jettant dans la fosse aux lions.
S'il savait à quel point il a joué mon jeu! Maintenant gladiateur, j'ai à ma disposition tout le sable de la piste de course pour y tracer les symboles de la puissance de l'Idée, prouvant, dans la bagarre générale qui se déroule sous l'oeil attentif du public, que les puissants ne sont pas toujours ceux que l'on croit.
samedi 7 août 2010
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