lundi 27 août 2007

27 août 2007 (Mieux vaut tard que jamais...)

Dans le cadre de Délices & Délires Académiques, voici mes Haïkus (avec deux mois de retard mais bon...) tirés du thème insecte/fenêtre :

Brume marine
Rayon de soleil sur l'eau
Chanson du huard
***
Doux crépitement
Des flammes chaleureuses
Sur fond d'étoiles
***
Chanson des grillons
Paupières qui se ferment
Fin d'une saison

mercredi 22 août 2007

22 août 2007 (Petit calcul)

Chers lecteurs,

Alors que l'été touche à sa fin pour la plupart des gens de mon âge, j'ai eu en cette journée plusieurs réflexions que je souhaite partager avec vous. La première est survenue à la suite d'une rencontre que j'ai eue avec un camarade de classe. À savoir, le temps alloué aux vacances par rapport à celui que nous passons à l'école.

On ne cesse de nous répéter que nous, étudiants de niveau secondaire, avons plus de jours de vacances que de jours d'école. Sauf erreur de ma part, le rapport est de 180/185, ce qui devrait déjà combler tous ceux qui préfèrent les vacances à l'école. Bien que je ne me classe pas moi-même parmi cette catégorie, je crois que les vacances sont nécessaires à l'ensemble de la population, pas seulement aux étudiants, afin de rompre avec la frénésie du quotidien et de pouvoir se consacrer à ce que l'on aime vraiment, peut importe ce que c'est.

Cependant, le nombre de 185 est bien plus symbolique qu'il voudrait le paraître : environ 12 semaines, soit 84 jours, sont des jours de vacances, le reste étant les jours de fins de semaines. Ce que l'on semble oublier, c'est que le tiers de celles-ci sont utilisées à dormir (48 divisé par deux fois 8 heures = 3), un autre à l'accomplissement des "devoirs/tâches ménagères/différentes responsabilités", pour ne laisser que 16 heures par semaine à ce que l'on pourrait appeler des "activités ludiques", souvent des cours où des activités parascolaires.

Sur nos 101 jours restants en sus des vacances, l'équivalent de 34 est donc une période de réelle détente, soit un peu moins de 5 semaines.

En prenant pour naquis que nos 12 semaines de vacances d'été, de Noël, de Pâques et de la semaine de relâche sont exclusivement réservées à l'activité ludique, un total de 17 semaines sont donc réellement des vacances sur les 52 que comporte l'année, soit environ 33%. Nous sommes donc bien loin du "plus que la moitié".

Certains diront qu'une partie des 66% restants est aussi employée à dormir et à différentes activités autres que le travail. C'est bien vrai. Néanmoins, il reste que le rythme de la vie quotidienne ne permet pas de prendre un réel repos puisque nous sommes toujours soumis au stress que nous procure l'idée du travail qui reste à faire.

J'ai parlé ici de la situation des étudiants. Selon certains, ceux-ci sont choyés puisque plusieurs ne peuvent même pas se permettre de prendre des vacances. Je tiens cependant à mentionner que malgré ce que l'on peut penser, la vie d'un étudiant ressemble en tout points à la vie de ceux "qui travaillent", salaire en moins, ce qui lui vaut bien ces périodes de repos.

Je termine cette réflexion non pas en affirmant qu'il faut plus de vacances, mais que leur disposition au travers de l'année tend à diminuer grandement l'impact de celles-ci, ce qui explique que plusieurs affirment travailler 10 mois sur 12.


FredK

mercredi 11 juillet 2007

11 juillet 2007 (Juste pour Rire)

La vidéo de la semaine. Je l'ai trouvé sur le site du festival Juste pour Rire.

Cliquez ici pour visionner

mercredi 20 juin 2007

Enjeux de la société québécoise actuelle

Je fais dans cet article un trait d'union avec une réflexion qui nous a été donné de faire dans le cadre de mon cours histoire.

Bonne lecture

FredK
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Introduction

La société québécoise actuelle fait présentement face à la mondialisation de l’économie, de la culture et des idéologies politiques. Malheureusement, elle risque d’y laisser beaucoup de son identité et de ses valeurs si rien n’est fait pour adapter nos politiques à cette nouvelle réalité. Cependant, la plupart des partis actuels développent encore leurs programmes autour de la réalité des années 80-90 et ne présentent aucun projet de société à long terme.

Afin de régler cette problématique, le Québec devra revoir son système de scrutin, afin de mieux représenter les différentes idéologies à son parlement, adopter des mesures pour accentuer le rayonnement de sa culture au niveau international et moderniser son économie autour du développement durable. Une des solutions serait de fonder un nouveau parti politique qui évoluerait autour de ces trois grands axes.

Pour ce faire, il sera question dans ce travail des défectuosités du système de scrutin, du danger planant sur la culture québécoise, de l’impasse dans laquelle se trouve actuellement l’industrie, des valeurs et principes remis en cause par les changements nécessaires, de quelques réformes qui pourraient être entreprises par le nouveau parti et, finalement, d’une comparaison avec un pays vivant les mêmes enjeux.

Explication du premier enjeu : Les défectuosités du système de scrutin

Le système de scrutin actuellement en vigueur au Québec est l’héritier du système britannique datant de l’Acte de l’Amérique du Nord Britannique (AANB) de 1867. La logique de l’époque voulait que les députés siégeant à la chambre d’assemblée soient élus par comtés. Ceci facilitait la tâche aux électeurs qui ne devaient pas trop se déplacer pour voter, et évitait qu’un gouvernement francophone soit élu à la chambre puisque le nombre de comtés par province ne dépendait pas de la population de celle-ci.

Ce type de scrutin permet de porter au pouvoir un gouvernement n’ayant pas reçu la majorité des voix, et parfois en ayant reçu moins qu’un autre parti politique. De plus, il empêche aux formations émergeantes de faire élire des députés si leur vote est dispersé, ce qui fait que les votes de plusieurs citoyens sont carrément ignorés dans la représentation à l’assemblée nationale. Il y a ici une notion d’injustice qui peut expliquer le faible taux de participation aux élections.

Depuis l’AANB, presque tous les partis d’opposition ont réclamé une réforme du système de scrutin. Cependant, une fois élus par ce même système, ces partis ne tenaient plus leurs engagements solennels puisque cela mettait en péril leur réélection.

Piste de solution : La réforme du système de scrutin

Le système de scrutin Québécois doit devenir proportionnel mixte. Autrement dit, les députés sont toujours élus par comtés comme présentement, afin de conserver la représentation territoriale, mais un ajustement est fait au niveau du suffrage universel. Par exemple, si un parti obtient 23,5% des voix et 11 députés, il ne représente que 8,8% de l’assemblée nationale (11 sur 125). Afin de pallier à ce manque, on ajoute des députés ne représentant pas de comtés au parlement pour que chaque parti représente le nombre de voix exact qu’il a récolté.

Puisque qu’un système de représentation proportionnelle mixte a tendance à porter au pouvoir des gouvernements minoritaires, ceci étant donné la divergence des idéologies, il faudra privilégier une approche de compromis entre les différents partis. Plus concrètement, il faudra que les différentes formations se groupent en coalitions. Cependant, afin d’éviter qu’un parti tire profit de l’opinion publique et déclenche une élection dans le but d’obtenir la majorité, il faudra que les élections aient lieu à date fixe et qu’elles soient déclenchées dès que la coalition au pouvoir n’a plus une majorité de députés en sa faveur.

De plus, afin d’éviter le dilemme de voter pour un candidat ou de voter pour un parti, un président sera élu au suffrage universel. Celui-ci aura pour mandat de conserver l’intégrité du territoire et la sécurité de l’environnement, des ressources naturelles et du peuple. Afin d’éviter que les élections aient lieu à tous les mois, le président bénéficiera d’un droit de veto qu’il pourra appliquer dans ces situations bien précises.

Comparaison avec un autre pays vivant le même enjeu : La Norvège

La Norvège est un bon exemple à suivre. Avec seulement 4 600 000 habitants, ce pays compte 16 partis politiques aux idéaux différents dont la moitié est présente à son parlement. De plus, les différents paliers de son gouvernement rendent pratiquement impossible la gouvernance par un seul parti.

Afin de gérer cet enjeu, la Norvège a adopté un système de scrutin à représentation proportionnelle favorisant les coalitions. Grâce à cela, l’opinion de la majorité des citoyens, même si elle diffère, est représentée par le gouvernement.

Certains pourraient avancer qu’aucun grand avancement ne peut être réalisé par un gouvernement de coalition en raison des divergences d’opinion. L’exemple Norvégien nous prouve le contraire : ce pays est en voie de devenir le premier dont les émissions de carbone et l’absorption de celles-ci seront équivalentes ainsi que totalement autosuffisant en matière de consommation sous tous les angles.

Explication du second enjeu : La sauvegarde de la culture québécoise

Dans le contexte de la mondialisation, où tout est accessible en l’espace d’un instant, il est important de promouvoir notre culture et d’accroître son rayonnement si nous ne voulons pas la voir disparaître peu à peu sous l’influence d’autres, telle la culture américaine, plus fortes et plus répandues.

Les protections actuelles, telle la loi 101, mettent l’emphase sur la protection de langue française face à l’invasion des langues étrangères au niveau de l’affichage, de l’usage dans les milieux publiques, administratifs et politiques. Cela revient à dire que pour protéger notre culture, le meilleur moyen est de la mettre à l’abri dans un coin et en espérant que personne n’y touche. Cependant, les manifestations culturelles sont en manque de financement suite aux coupures du gouvernement dans les subventions de bien des festivals, musées et autres évènements et la qualité du français dans nos écoles se détériore.

Bien entendu, personne ne veut que la culture québécoise disparaisse, les citoyens et les gouvernements sont bien d’accord là-dessus. Mais les lois et règlementations actuelles donnent un faux sentiment de sécurité qui se traduit par le peu d’implication et de nouveautés dans ce domaine.

Piste de solution : Accroître le rayonnement de la culture

Le gouvernement doit investir dans le rayonnement de la culture au niveau international en finançant les différentes manifestations et en aidant les artistes à émerger en soutenant différentes occasions de se produire tel des spectacles ou des galeries d’art.

Afin de faire connaître notre culture, le gouvernement pourra établir des ambassades culturelles à l’étranger afin de créer des échanges, ayant pour but le partage d’expertise entre des créateurs de différents pays et des créateurs québécois, et de favoriser l’exportation de produits à nature culturelle tels des films, chansons, œuvres littéraires, etc.

De plus, le gouvernement devra financer l’industrie touristique afin d’attirer des connaisseurs aux différents évènements à nature culturelle afin de trouver des débouchés pour pouvoir, par la suite, exporter notre culture.

Comparaison avec un autre pays vivant le même enjeu : Le Tibet

La culture tibétaine est en danger de disparaître pour plusieurs raisons semblables à celles correspondant à la culture québécoise. Tout d’abord, les tibétains sont une minorité au sein de la Chine à tous les niveaux : politique, religieux et ethnique.

Au niveau politique, ils sont vulnérables au gouvernement central chinois pour qui il ne représente qu’une minorité parmi d’autres dont il peut se passer de l'appui. De plus, l'ancien Tibet est divisé en plusieurs régions administratives, ce qui a pour conséquence de disperser encore plus la réprésentation au niveau politique, déjà faible.

De plus, il est très difficile pour les tibétains de trouver un travail et raison de leur langue distincte de celle du marché du travail et de l’immigration massive des chinois Han, formant l’ethnie majoritaire en Chine.

Les tibétains n’ont pas d’échappatoire possible pour le moment puisque le pouvoir politique se trouve entre les mains des chinois et qu’ils sont sévèrement contrôlés en ce qui concerne la protestation du pouvoir. L’indépendance est une option risquée puisque ceux qui s’affichent trop ouvertement sont envoyés dans des camps de travail.

Explication du troisième enjeu : L’impasse de l’industrie québécoise

La mondialisation de l’économie, le libre-échange et la libre circulation des capitaux ont permit aux compagnies multinationales de produire leurs biens là où cela était le moins coûteux. Le déplacement de celles-ci, surtout vers les pays d’Extrême-Orient, s’est donc amorcé avec pour conséquence la perte de bien des emplois au Québec. Les compagnies restantes ont vu leurs profits diminuer car elles ont dû baisser leurs prix afin de rester concurrentielles, entraînant la faillite pour certaines et des mises à pied pour d’autres.

Un autre facteur à prendre en compte est celui du réchauffement climatique. Entre la mobilisation citoyenne et l’accord de Kyoto, les compagnies québécoises n’ont plus vraiment le choix : il leur faut devenir plus vertes. Loin d’être un inconvénient à long terme, avec l’efficacité réduisant les coûts de production et les opportunités de marché ouvertes par le développement durable, les coûts représentent néanmoins une forte somme à court terme pour des entreprises qui ne peuvent que difficilement dégager une marge de manœuvre.

Bien entendu, aucun travailleur n’a envie de voir son salaire ou ses conditions de travail diminuer afin que l’entreprise pour laquelle il travaille reste concurrentielle. Cependant, le statut quo est intenable pour les entreprises au pied du mur. Pendant ce temps, le gouvernement n’aide pas en signant des accords de libre-échange un peu partout sur la planète.

Piste de solution : Bâtir une économie verte

Afin d’aider l’industrie québécoise, le gouvernement doit adopter des mesures visant à créer la richesse. Au Québec, celle-ci provient majoritairement des ressources naturelles. Il faut donc rebâtir l’économie autour de celles-ci dans le respect de l’environnement. Voici quelques exemples de ce qui pourrait être fait :

- Établir une bourse du carbone selon les standards de l’ONU afin de permettre des transactions avec le marché Européen.

- Protéger 25% du territoire forestier et établir une réglementation voulant qu’au maximum 37,5% des terres soient exploitées en même temps afin de permettre une rotation entre les terres exploitées et celles en croissance. Interdire la coupe à blanc et rendre obligatoire la coupe en mosaïque afin d’assurer la pérennité de la ressource.

- Promouvoir la création d’entreprises fabriquant des produits à valeur ajoutée liés au secteur forestier. Les travailleurs forestiers ayant perdu leur emploi seront traités en priorité dans ce secteur de la transformation du bois.

- Nationaliser l’eau ainsi que toutes les compagnies d’embouteillages et de distribution, sauf celles des municipalités. Créer une société d’état dans le but de vendre de l’eau de qualité partout dans le monde sans compromettre les réserves nationales.

- Employer les surplus de maïs et d’autres végétaux, tels les résidus de bois, pour de produire de l’éthanol qui sera ajouté à d’autres combustibles dans une proportion de 1/10 en plus d’être exporté. Les déchets biodégradables, entre-autres provenant des secteurs forestiers et agricoles, seront utilisés afin de produire des biogaz qui seront, ou exportés, ou utilisés sur le territoire national. Mettre en place des incitatifs afin que la population convertisse ses installations de chauffage/climatisation aux biogaz dans le cadre d’un programme de quartiers énergétiques. Une autre société d’état sera créée afin de gérer la production et la vente de biogaz et d’éthanol.

- Hydro-Québec achètera la totalité des installations d’énergie éolienne qui sera par la suite nationalisée. La société d’état devra continuer à développer de nouveau projets hydroélectriques en collaboration avec les communautés autochtones.

Comparaison avec un autre pays vivant le même enjeu : La Suède

La politique d’état providence de la Suède ainsi que l’investissement dans la haute technologie, automobile, aéronautique et papetière, lui permet de maintenir son économie en très bonne santé. Les ressources naturelles Suédoises, soit le bois, l’hydroélectricité et le fer, sont transformées à l’intérieur du pays en produits à valeur ajoutée par une main d’œuvre hautement qualifiée.

L’économie de la Suède, tournée vers l’exportation, permet de garder les revenus de ses entreprises à l’intérieur du pays, contrairement à un pays où des compagnies étrangères se chargeraient de l’importation. Ce pays est donc un exemple à suivre pour le Québec.

Conclusion

Si la société québécoise se prend en main et porte au pouvoir un parti politique faisant de ces trois enjeux ses priorités, elle en ressortira grandie et en bonne position pour assurer son avenir. Évidemment, si rien n’est fait, elle risque d’y laisser ce qui fait d’elle une grande nation.

vendredi 25 mai 2007

25 mai 2007 (Si grand espace)

Grand espace, étoiles scintillantes
Une planète bleue et blanche
Se centrant, se fixant
Avancées technologiques
Boom démographique

Planète qui s’illumine
Par éclairs spontanés
Qui durent le temps d’une vapeur
Et qui disparaissent
Dans leur infinie grandeur

Nuages d’orage
Se massant, se lassant
Projectile tiré, direction l’infini
Découvertes scientifiques
Buts démocratiques

Objectif atteint, le satellite
Début de l’implantation
Fin de l’inspiration
Colonie cybernétique
À l’échelle galactique

Si grand espace noir, noir

25 mai 2007 (Le mot en U)

Données qui arrivent de partout
Déconcertant la météo
Écrans noirs, chiffres verts
Un mot en U flashant

L’homme se lève, laissant son café renversé
Courant à travers les couloirs bien éclairés
De la société
Courant vers un but déterminé

Il ouvre une porte blanche
Patron, pression
Par la fenêtre, dehors les voitures qui passent
Et une femme parlant au téléphone

Exposition, situation, réactions
L’homme repart dans le couloir
En marchant cette fois-ci
D’un pas mal assuré

Une autre porte
Une autre salle
Un autre but
Et la descente commence

Rez-de-chaussée
Tourniquets à l’entrée
Avancée précipitée
Pas le temps de le regretter

Traversant la rue…

25 mai 2007 (Nuit citadine)

Nuit citadine, joueur de saxophone sur fond d’étoiles
Voiture se promenant parmi les lampadaires
Homme dans un bureau, seul devant une tâche à accomplir
Croissant de lune

Fleuve qui coule vers l’océan
Odeur de sel dans le vent qui fouette les visages
Pauvres agriculteurs regardant passer le bateau
Champ de boue

Petit café
Gens peu affairés
Journaux et fumées envahissent la pièce
De leurs effluves foncées

Escalier de côté
Marches serrées
Fond bleuté
Sommet invisible

Porte derrière laquelle s’élève une voix
Chants et rires en écho, en écho
Le joueur de saxophone reprend sa mélodie
Sur fond d’aube

jeudi 24 mai 2007

24 mai 2007 (Le cycle infernal du trait d'union)

Je fais ici un lien avec le texte du Trait d'union publié par Zaky sur D&DA. Il s'agit d'un commentaire à sa publication.
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Je me demande comment tu as pu faire tous ces calculs...

Petit scénario:

Tu as téléchargé un logiciel qui permet de mesurer exactement la distance en pixels qu'il y a entre deux points sur ton écran.

Ensuite, tu as converti les données de pixels en millimètres à l'aide d'un autre logiciel que tu as aussi utilisé afin de convertir les dimensions de ta feuille de pouces à pixels.

Tu as peut-être utilisé d'autres logiciels afin de calculer la quantité exacte d'encre correspondant à une goutte, la superficie que couvre celle-ci, les variations qu'engendre un changement de sorte de papier sur tes données, le pourcentage de l'espace disponible/l'espace couvert par un trait d'union, etc. avant de tout convertir en la même unité de mesure.

Tout ceci, bien sûr, a été fait en variant les écritures, ce qui t'a obligé à refaire tous les calculs jusqu'à ce que tu ais trouvé l'écriture correspondant le mieux à tes critères, eux-mêmes établis par un logiciel.

Mais avec l'espace disque et la mémoire vive nécessaires à tant de calculs, tu as bien entendu atteint les limites de ton ordinateur. Tu as donc dû en acheter de toujours plus puissants, t'ouvrant de nouvelles possibilités.

Ce cycle infernal continua jusqu'à ce que tu te rendes compte qu'il n'y avait plus d'ordinateur correspondant à tes besoins au niveau commercial.

Tu as alors fait joué tes relations, et à coups de dollars, de menaces et parfois de pied, tu t'es lentement frayé un chemin vers le supercalculateur de l'armée des États-Unis, le plus puissant au monde, que tu t'es approprié pendant au moins une semaine.

Tes calculs faits, tout content, tu publies les résultats sur ton blog.

Mais, malheureux, pendant la semaine entière où tu as monopolisé le supercalculateur, le calcul de la trajectoire d'un astéroïde fonçant vers la Terre n'a pu être terminé à temps. De sorte que la destruction de la planète est imminente mais que, Ô soulagement, nous savons quel espace prend un trait d'union sur une feuille de papier.

Fin du scénario

Dis-moi, tu n'as pas fait ça...pas vrai?

mercredi 25 avril 2007

25 avril 2007 (Lettre ouverte à M. Baird)

Ce matin, j'ai lu un article dans le quotidien Le Devoir qui m'a fait perdre ma bonne humeur. Si je vous le résume, il en ressortira que les gouvernements du Canada, des États-Unis et du Mexique ont présentement une rencontre à huis clos ayant pour but d'arriver à un accord Nord-Américain de distribution de l'eau. Autrement dit, le gouvernement conservateur est entrain de transformer nos ressources nationales en marchandises commerciales. Bien entendu, ce sont les compagnies États-Uniennes qui gagneraient au change et qui s'accapareraient de la ressource, comme elles ont fait avec le gaz naturel et le pétrole. Ceci arrivé, il n'y aurait pas de possibilité pour les canadiens de la récupérer.

Les derniers jours, la plupart d'entre-vous ont entendu parlé du rapport d'analyse sur les impacts de l'application du protocole de Kyoto. Récession, crise économique, hausse du coût de l'essence, de l'électricité, etc. Le gouvernement conservateur, à la base de cette étude plus que douteuse, a tenté de nous rappeler, à quelques jours du Jour de la Terre, qu'atteindre les cibles du protocole de Kyoto aurait des impacts sur notre économie, et ce, juste avant que M. Baird, le ministre de l'environnement, ne vienne parler du "leadership" canadien en matière de réduction des gaz à effet de serre.

Monsieur Baird, vous nous avez présenté des chiffres d'en l'espoir que cela nous ferait peur. Eh bien je vais vous en présenter quelques-uns dans l'espoir de faire naître en vous une conscience sociale.

Depuis le début du 20e siècle, l'humanité a consommé 50% du pétrole que la nature avait mit 100 000 000 d'années à créer et fait fondre les calottes glacières à 40%. Depuis que les Hommes exploitent les ressources terrestres, ils ont exterminé 50% des espèces animales et végétales, détruit 50% de la forêt mondiale et pêchent plus de poissons qu'il ne s'en reproduit. D'ici 50 ans, la concentration de CO2 dans l'air aura triplé. Ce qui entraînera les conséquences suivantes: la réduction de la superficie des terres arables entraînera une famine mondiale, il n'y aura plus de pétrole, la calotte glacière arctique aura complètement fondu, haussant le niveau des océans et la fréquence des catastrophes naturelles telles que l'ouragan Katrina, et 50% des espèces aquatiques auront disparu.

Loin de vouloir vous faire porter la responsabilité de ces catastrophes, je trouve tout de même irresponsable de votre part de négliger de porter attention à ces graves problèmes sous prétexte que "l'économie ira mal". Ira-t-elle mieux dans un monde comme celui-là? Il serait temps que vous cessiez de penser aux députés provenant de l'Alberta et un peu plus à l'avenir de la planète.

mercredi 11 avril 2007

11 avril 2007 (Citation de la semaine)

J'ai décidé de développer mon blog sous un nouvel angle. Chaque semaine, je vais publier une citation de longueur variable d'un des livres que j'aurai lu. Cette semaine, la citation provient des Misérables de Victor Hugo.

« Tous les problèmes que les socialistes se proposaient, les visions cosmogoniques, la rêverie et le mysticisme écartés, peuvent être ramenés à deux problèmes principaux :

Premier problème :
Produire la richesse.
Deuxième problème :
La répartir.
Le premier problème contient la question du travail.
Le deuxième contient la question du salaire.
Dans le premier problème il s’agit de l’emploi de forces.
Dans le second de la distribution des jouissances.
Du bon emploi des forces résulte la jouissance publique.
De la bonne distribution des jouissances résulte le bonheur individuel.

Par bonne distribution, il faut entendre non distribution égale, mais distribution équitable. La première égalité, c’est l’équité.

De ces deux choses combinées, puissance publique au dehors, bonheur individuel au-dedans, résulte la prospérité sociale.

Prospérité sociale, cela veut dire l’homme heureux, le citoyen libre, la nation grande.
L’Angleterre résout admirablement le premier de ces deux problèmes. Elle crée admirablement la richesse ; elle la répartit mal. Cette solution qui n’est complète que d’un côté la mène fatalement à ces deux extrêmes : opulence monstrueuse, misère monstrueuse. Toutes les jouissances à quelques-uns, toutes les privations aux autres, c’est-à-dire au peuple ; le privilège, l’exception, le monopole, la féodalité, naissent du travail même. Situation fausse et dangereuse qui assoit la puissance publique sur la misère privée, et qui enracine la puissance de l’État dans les souffrances de l’individu. Grandeur mal composée où se combinent tous les éléments matériels et dans laquelle n’entre aucun élément moral.


Le communisme et la loi agraire croient résoudre le deuxième problème. Ils se trompent. Leur répartition tue la production. Le partage égal abolit l’émulation. Et par conséquent le travail. C’est une répartition faite par le boucher, qui tue ce qu’il partage. Il est donc impossible de s’arrêter à ces prétendues solutions. Tuer la richesse, ce n’est pas la répartir.

Les deux problèmes veulent être résolus ensemble pour être bien résolus. Les deux solutions veulent être combinées et n’en faire qu’une.

Ne résolvez que le premier des deux problèmes, vous serez Venise, vous serez l’Angleterre. Vous aurez comme Venise une puissance artificielle, ou comme l’Angleterre une puissance matérielle ; vous serez le mauvais riche. Vous périrez par une voie de fait, comme est morte Venise, ou par une banqueroute, comme tombera l’Angleterre. Et le monde vous laissera mourir et tomber, parce que le monde laisse mourir et tomber tout ce qui n’est que l’égoïsme, tout ce qui ne représente pas pour le genre humain une vertu ou une idée.

Il est bien entendu ici que par ces mots, Venise, l’Angleterre, nous désignons non des peuples, mais des constructions sociales ; les oligarchies superposées aux nations, et non les nations elles-mêmes. Les nations ont toujours notre respect et notre sympathie. Venise, peuple, renaîtra ; l’Angleterre, aristocratie, tombera, mais l’Angleterre, nation, est immortelle. Cela dit, nous poursuivons.

Résolvez les deux problèmes, encouragez le riche et protégez le pauvre, supprimez la misère, mettez un frein à la jalousie inique de celui qui est en route contre celui qui est arrivé, ajustez mathématiquement et fraternellement le salaire au travail, mêlez l’enseignement gratuit et obligatoire à la croissance de l’enfance et faites de la science la base de la virilité, développez les intelligences tout en occupant le bras, soyez à la fois un peuple puissant et une famille d’hommes heureux, démocratisez la propriété, non en l’abolissant, mais en l’universalisant, de façon que tout citoyen sans exception soit propriétaire, chose plus facile qu’on ne croit, en deux mots, sachez produire la richesse et sachez la répartir ; et vous aurez tout ensemble la grandeur matérielle et le grandeur morale ; et vous serez dignes de vous appeler la France.

Voilà, en dehors et au-dessus de quelques sectes qui s’égaraient, ce que disait le socialisme ; voilà ce qu’il cherchait dans les faits, voilà ce qu’il ébauchait dans les esprits. »

samedi 24 mars 2007

24 mars 2007 (Pourquoi il FAUT voter)

Dans le cadre de la campagne électorale Québécoise.

Le jour du scrutin approche. Néanmoins, plusieurs personnes se posent encore la question "Pour qui diable vais-je voter?" ou même "Vais-je voter?". La réponse est plus complexe que l'on pourrait croire. En effet, les trois grands partis souffrent de lacunes qui les rendent plus ou moins intéressants et les deux nouveaux partis ont bien peu de chances d'être élus. De plus, le système de scrutin actuel ne représente que bien approximativement le vote québécois.

Quelques exemples l'ont déjà démontré : en 1973, le PQ obtient 30,2% des voix mais ne fait élire que 6 députés. En 1998 le PQ est élu avec 43% des voix et 76 députés alors que le PLQ (44% et 48 députés) et l'ADQ (12% et 1 député) forment l'opposition. En 2003, l'ADQ obtient 12,8% des voix et fait élire 4 députés. Bien des gens, fatigués de voter pour des partis sans projet de société ou n'ayant aucune chance d'être élus décident de ne pas voter pour protester contre le système et les partis politiques.

C'est une erreur.

Savez-vous que chaque parti reçoit 2$, provenant de vos taxes et impôts, pour chaque vote qu'il obtient? Que cela représentait 2 745 275$ aux dernières élections qui a été distribué à 97% entre les trois plus grands partis (PLQ, PQ, ADQ)? Ajoutez à cela le fait que le taux de participation a été de 70% ce qui fait grimper la somme à 2,60$ par personne, redistribué à 97% entre les trois grands partis. Vous obtenez donc le résultat suivant: ceux qui s'abstiennent de voter pour contester contre le système et des programmes trop semblables contribuent à leur financement.

Il y a de quoi réfléchir.

Si vous vous trouvez dans une circonscription qui, par exemple, élit le PQ depuis des millénaires et que vous voulez voter pour le PVQ, ne vous abstenez pas de voter en vous disant que votre candidat n'a aucune chance de se faire élire. Parce que par ce fait même, non seulement vous empêchez votre candidat de gagner, mais vous financez le PQ, ce même parti que vous contestez.

Je recommande donc à tous ceux qui sont à l'âge de voter de prendre ceci en considération et à tout ceux qui ne le sont pas de faire passer le message,


FredK






*Les chiffres proviennent du journal Le Devoir du vendredi 23 mars et du samedi 24 et du dimanche 25 mars.

samedi 17 mars 2007

17 mars 2007 (Message sans intérêt)

Suite à mon message sur les traits d'union, je mentionne que la fin un peu abrupte est due à un de ceux-ci qui m'a obligé à écouter une certaine émission de radio...

C'est dur la vie n'est-ce pas?

17 mars 2007 (Le trait d'union)

Le trait d'union. Symbole de la fusion de deux mots qui leur donne un sens enrichi.
Ils sont très résistants. Ils s'installent la plupart du temps à votre insu, et lorsque vous réalisez leur présence, il est trop tard pour leur fausser compagnie parce que vous vous êtes attachés à eux. Le trait d'union vous ramènera invariablement vers ses autres extrémités, car il ne faut pas croire qu'il n'en n'a qu'une, quitte à attendre des années. Il agit comme un puissant aimant qui voit ses proies lutter de toutes leurs forces afin de s'éloigner de lui mais qui les maintient dans son champ d'attraction jusqu'à ce qu'elles soient épuisées et qu'il puisse les ramener à lui.

On peut l'interpréter de bien des manières différentes.

Un trait d'union peut être une main tendue, une parole secourable, un geste d'amitié. Il rapproche les gens qui ne se connaissent pas comme une chute de neige attire les enfants dehors. Un trait d'union, c'est un parfait inconnu qui vous tient la porte ouverte lorsque vous avez les bras chargés de sacs d'épicerie, c'est un étranger qui vous tend son journal dans le métro une fois qu'il a fini de le lire, c'est un obscur parent que vous n'avez jamais vu qui vous amène un présent, c'est un quelqu'un de souriant qui vient s'asseoir à votre table au restaurant.

Un trait d'union est un beau moment qui vous fait penser à l'heure qu'il est, une flaque d'eau qui évoque l'innocence de votre jeunesse, une plante desséchée qui vous remémore votre professeur de biologie. Il vous fait souvenir de quelque chose d'oublié comme la vue de vos souliers où ils ont marché. C'est une blague que l'on a cessé de conter qui brise la surface par un éclat de rire, c'est un air désappris dont les premières notes vous font chanter les paroles en entier, c'est un groupe de lettres qui vous rappelle un souvenir que vous visionnez à la manière d'un film, c'est une parole innocente qui est le dernier morceau du casse-tête.

lundi 19 février 2007

19 février 2007 (Les blogueurs)

Eh non, nous ne sommes pas morts!*

Nous avons étés inacitfs pendant un certain temps à cause des raisons diverses. Notamment le fait que tout le monde n'avait pas fini d'écrire son texte sur la Création du Monde. Ceci dit, nous avons eu plusieurs discutions sur la publication de nos billets et nous avons décidé de placer une date butoir afin de passer à autre chose**. De plus, nous aurons à partir de maitenant une rencontre tous les mardi midis afin de discuter des différents messages publiés et des futurs sujets. Nous avons aussi dorénavent, ou cela sera fait dans peu de temps, un lien direct sur le site de l'Agence de Presse MITIC. Finalement, les textes revus et corrigés seront publiés sur le blog central Délices et Délires Académiques.

Eh non cher(es) lecteur(trices) nous ne vous abandonnons pas!







*Ou on me cache des choses bien importantes et qui me concernent...
*Parce que le monde est bien créé puisque l'on a changé d'année

19 février 2007 (Version abrégée ou intégrale : que choisir?)

Il arrive bien souvent, que cela soit dans le contexte scolaire ou tout simplement à la maison, que l'on soit confronté à faire ce choix. Dans ce cas, le lecteur osille souvent entre deux arguments, la longeur du texte à lire penchant dans le sens de la version abrégée et la peur de passer à côté de quelque chose influant l'option de la version intégrale.

Dans mon cas, en secondaire 2 et 3, j'ai choisi comme romans facultatifs Les Misérables et Le comte de Monte-Cristo. La version intégrale de chaque histoire avait deux tomes de 600 pages. Je n'étais pas tout à fait conscient de la tâche qui m'attendait en me rendant à la librairie mais je ne regrette pas mon choix. En effet, j'avais un ami qui lui lisait les versions abrégées et, dans le cas des Misérables, il a trouvé que l'histoire manquait d'action et de contenu. Je lui ai alors demandé ce qu'il pensait des passages traitant de l'ambiance et du contexte de l'action. Il a alors arqué un sourci en disant : "De quoi tu parles?"

Selon moi, pour qu'un livre soit bon, qu'on ait envie de le lire, de voir ce qui va se passer et d'avoir de la misère a arrêter de le lire, il faut qu'il nous happe dans son atmosphère, que l'on arrive à se mettre à la place des personnages, que l'on ressente ce qu'ils ressentent et que l'on rit, que l'on pleure, que l'on soit scandalisés avec eux. La version abrégée, ne gardant que les parties du livre les plus importantes afin de pouvoir suivre le déroulement de l'histoire, escamote totallement cet aspect.

C'est pourquoi je recommande à tous et à toutes de choisir les versions intégrales pour ne pas passer à côté d'un grand évènement auquel vous ne pourrez plus goûter une fois que vous aurez lu la version abrégée.

FredK

La saga d'Autrans (8 de 8)

Les billets ont d'abord été écris sur le site de l'agence de presse MITIC, d'où le décalage des dates.
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Autrans, 13 janvier 2007, heure locale 9h27

Ceci est très probablement mon dernier billet en provenance de France. Nous revenons à Paris cet après-midi après avoir pris un lunch pour déjeuner et je n'ai pas eu accès à Internet lors de notre dernier séjour. Nous nous sommes couchés tard après le dîner de gala et nous nous sommes levés de bonne heure comme d'habitude. Résultat, je vais dormir dans le train. Ici c'est calme, les conférences sont pour la plupart terminées et les gens bavardent.

Nous allons prendre l'avion pour le Québec lundi le 15 janvier à 9h30 et nous allons arriver la même date à 10h30. Bizarre non? Je sais que c'est normal mais ça doit faire drôle de passer cinq dans un avion et que ça ne dure qu'une heure sur ma montre. Peut-être est-ce la clé du voyage dans le temps...

Je suis bien heureux d'avoir pu vivre cette belle expérience et (message subtil) si c'était à refaire, je le referais autant de fois qu'il le faudrait. Et deux fois plutôt qu'une.

À bientôt,

FredK

La saga d'Autrans (7 de 8)

Les billets ont d'abord été écris sur le site de l'agence de presse MITIC, d'où le décalage des dates.

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J'ai assisté à un atelier ayant pour titre : Les génération Internet : comment inventer une véritable économie? Quelques-uns de mes collègues et moi-même avons été invités à prendre part à cette discussion. J'ai surtout aimé deux choses dans cet atelier : le fait que ce soit un dialogue et non un débat et le fait que l'on puisse participer activement. Nous avons discuté de notre futur emploi et de notre perception de celui-ci. Nous avons discuté de ce qu'était la réalité des jeunes entrepreneurs, de l'importance d'établir un réseau de contacts et de demander de l'aide lorsqu'on en a besoin même si on doit mettre son amour-propre de côté.

La discussion a ensuite dérivé sur le sujet de l'intégration des TIC dans les écoles. Nous avons appris que les étudiants français du lycée ou du collège utilisent à peine l'informatique et que notre programme MITIC a un équivalent universitaire en France dont les étudiants sont plus ou moins à notre niveau. Selon les personnes présentes, cela est dû au conservatisme des enseignants qui ne peuvent imaginer intégrer les TIC dans leurs cours puisqu'ils n'y comprennent rien et que cela serait trop compliqué. J'ajoute, à titre personnel, que je suppose que certains enseignants ne supportent pas l'idée que les élèves seraient plus compétents avec l'outil Internet et l'ordinateur qu'eux-mêmes et qu'ils pourraient, oh coup dur, leur montrer des choses voir les aider.

Cela dit, l'atelier était bien intéressant. Nous avons aussi été questionnés sur notre voyage et ses circonstances. Ceci nous a amené à parler de nos autres voyages organisés ou encadrés par l'école. Comme vous pouvez le constater, il n'est pas tout à fait faux de dire que nous avons été le centre de la discussion plus encore que le sujet de l'atelier.

FredK

La saga d'Autrans (6 de 8)

Les billets ont d'abord été écris sur le site de l'agence de presse MITIC, d'où le décalage des dates.
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La démocratie participative

Je viens d’assister à une table ronde magistrale ayant pour thème l’apport d’Internet à la démocratie participative. Six participants étaient présents plus l’animatrice Véronique Kleck.

Présents autour de la table : deux jeunes qui s’occupaient d’un blog, le très populaire Bondy Blog, ayant été créé par deux journalistes suisses qui ont couvert les émeutes de l’an dernier dans la banlieue parisienne. Ces journalistes publiaient leurs articles sur le blog et il a été tellement populaire que lorsque les émeutes ont pris fin, les journalistes ont cédé leur site à des jeunes qui l’utilisent afin de débattre des différents problèmes de la banlieue.

Était présent aussi Pierre Abruzzini de « des mots des couleurs » un site web qui suit plusieurs jeunes impliqués dans la politique dans différents partis au niveau de leur cheminement. C’est très intéressant parce que les reportages représentent vraiment les points de vue et les valeurs de la génération. On y constate aussi que l’utilisation d’Internet par les jeunes militants permet de leur faire gagner bien des appuis qui leur permettent de progresser bien plus rapidement au niveau de la structure hiérarchique du parti et de dépasser des membres seniors qui n’utilisaient pas cet outil.

Éric Walter, du cabinet de Nicolas Sarkozy, a tenté d’expliquer à quel point le média d’Internet pouvait être puissant comme outil de publication pour les partis politiques car il n’y a aucune limite. En effet, n’importe qui peut écrire n’importe quoi, n’importe où, n’importe comment et surtout autant de fois qu’il le veut ce qui est carrément impossible à faire dans n’importe quel autre média. Ce qui pose aussi le problème que certains peuvent s’exprimer beaucoup plus que d’autres puisqu’il n’y a pas, comme à la chambres des députés, de temps de parole équitable pour tous.

Aziz Ridouan nous a très bien expliqué comment l’Internet pouvait altérer un débat parlementaire. Les Internautes pouvaient réagir immédiatement aux différents arguments et envoyer leurs commentaires sur le Net sur des forums de discussions, sur des blogs ou par courriels à leurs députés. Ceux-ci ont littéralement étés inondés d’informations parmi lesquelles ils ont choisis des arguments qu’ils ont utilisés, rendant le débat encore plus intéressant et impliquant encore plus le public.

Thierry Crouzet a expliqué que la démocratie participative est un consensus d’un groupe de citoyens qui décide d’agir sans passer par le gouvernement. L’initiative de la population sans autre stimulation à agir que leur propre conscience est, selon lui, la vraie forme de la démocratie participative. Il met aussi l’accent sur l’importance d’agir et de passer moins de temps en vains débats. « Il faut que les citoyens agissent et se consultent ensuite pour savoir s’ils ont bien agit. Pas se consulter pendant une éternité avant d’agir, ou de se rendre compte qu’on a discuté pour rien. »

J’ai A-D-O-R-É cette présentation et je vous encourage très fortement à prendre le temps de la visionner. Cliquez sur le lien http://www.webcastors.net/autrans/ puis cliquez sur La démocratie participative aux regards des générations internet dans le menu à droite pour regarder la conférence.

FredK

La saga d'Autrans (5 de 8)

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Bonjour à tous,

Vous trouverez des informations complémentaires aux présentations des jeunes canadiens du jeudi 11 janvier en navigant sur les sites suivants :

Sur le blog de Mario Asselin : http://carnets.opossum.ca/mario/archives/tags/autrans_2007/

Sur celui de Roberto Gauvin du CAHM du N.-B. : http://carnets.opossum.ca/roberto/

Sur ceux des deux élèves du CAHM : Megan http://cahm.elg.ca/public/MeganOuellette/ et Marc-André http://cahm.elg.ca/public/Marc-AndreBoutot/

Sur l'Atlas du Collège Saint-Charles-Garnier du QC : http://atlas.opossum.ca/france//archives/voyage_a_autrans/

Sur celui des deux élèves de Rochebelle :
Dominick http://carnet.csdecou.qc.ca/public/ouedom/
et Louis-Étienne http://carnet.csdecou.qc.ca/public/foylou/

Et sur les cyberportfolios de deux élèves de l'Institut St-Joseph :
Philippe http://cyberportfolio.st-joseph.qc.ca/public/brophi/
et Julien http://cyberportfolio.st-joseph.qc.ca/public/foujul/

La saga d'Autrans (4 de 8)

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Autrans, 11 janvier 2007, heure locale 16h09

La présentation est terminée. Tout s’est passé à merveille. À vrai dire, le seul problème que j’ai eu a été un simple problème de connexion entre mon ordinateur et l’écran, dû au fait d’une erreur dans l’ordre de présentation, ce qui a fait que le public n’a pas vu mes deux premières diapositives quoique je puisse les voir sur mon portable.

Avis aux intéressés : j’ai actualisé le lien vers ma présentation PowerPoint dans mon billet « Présentation du programme MITIC à Rencontres d’Autrans 2007 » car il y a eu quelques modifications.

La suite de la conférence a été donnée par le représentant d’une firme suédoise qui nous a présenté une analyse de la « génération Internet ». L’analyse, en Anglais et traduite par une interprète, est extrêmement intéressante car elle est, de mon avis, très représentative. Je vous conseille très fortement de prendre le temps de l’écouter. Elle sera disponible prochainement sur le site du Centre d’Apprentissage du Haut-Madawaska en format son uniquement. La trame sonore des présentations des étudiants sera aussi disponible sur ce site.

http://cahm.elg.ca/

Le vidéo de la présentation des 9 étudiants est disponible sur ce lien : http://webcastors.net/autrans/ Cliquez sur Ouverture Autrans 2007 pour visionner les présentations.

Nous sommes fait assaillir par les journalistes, hum, et nous avons dû se sauver pour aller déjeuner. Nous sommes revenus deux heures plus tard en passant par la mairie, où on nous a présenté la région d’Autrans et un peu de son histoire.

À la prochaine,

FredK

La saga d'Autrans (3 de 8)

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Autrans, 11 janvier 2007, heure locale 9h08

Bonjour tout le monde !

La deuxième journée a été bien remplie. Nous avons commencé par prendre une marche dans le quartier St-Germain jusqu'à la cathédrale Notre-Dame. Nous avons vu la conciergerie, être concierge à Paris ça doit être payant, et l'endroit où on a décapité Marie-Antoinette. Après cela, nous sommes entrés dans la cathédrale. On m'avait dit que c'était grand et froid. Rectification : c'est gigantesque et ils ont mis des lumières de façon à ce que les murs ne paraissent pas grands et vides. J’ai bien aimé la visite, surtout le fait que quelqu’un d’autre s’est perdu donc je ne me sentais plus seul.

Notre-Dame%20de%20Paris%20%28petite%29.jpg

Nous sommes revenus à l’hôtel pour prendre nos bagages puis nous sommes partis prendre le train à la gare de Lyon. J’ai goûté à la superbe baguette française. Une chance que j’aime la baguette parce qu’ils en mangent autant que ma mère mange de la salade (constamment). En parlant de la nourriture, savez-vous que mourir de faim en France est carrément impossible? Les portions sont énormes ! Il va vraiment falloir que l’on fasse du ski…

Gare%20de%20Lyon%20%28Paris%29%20%28Petit%29.jpg

Le voyage en TGV s’est très bien passé. Nous avons constaté que si deux trains d’une douzaine de wagons se croisent à grande vitesse, ils ne restent à la même hauteur que deux secondes. Nous avons pris l’autocar de Grenoble à Autrans et le reste de la soirée a été utilisée afin de s’installer. Le dîner a été très québécois puisque on s’est mit à table à 18h et que on a quitté le restaurant à la fermeture soit 00h00. Remarque : les français, eux, sont très discrets à table on s’est À PEINE sentis dévisagés…

J’ai bien dormi même si mon compagnon de chambre ronflait, je vais faire ma présentation du programme MITIC dans quelques instants. Je vous enverrai un autre billet.

FredK

vendredi 12 janvier 2007

La saga d'Autrans (2 de 8)

Les billets ont d'abord été écris sur le site de l'agence de presse MITIC, d'où le décalage des dates.
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Autrans, 10 janvier 2007, heure locale 8h42

Bonjour!

Tout le monde va bien. Désolé de ne pas avoir publié de billet plus tôt : j’étais mort de fatigue hier à cause du décalage horaire et j’ai décidé de me coucher. Voici le compte rendu de tout ce que j’ai fait la première journée.
Lundi 8 janvier

Nous nous sommes tous réunis à l’aéroport Montréal-Trudeau pour notre vol de 21h30, heure de Montréal. La délégation de la ville de Québec et du Nouveau-Brunswick est arrivée environ 20 minutes après moi. Nous avons joué aux cartes en attendant l’avion, ce qui nous a permis de faire connaissance. Le vol d’air Transat à destination de Paris est parti à l’heure malgré un changement de porte. À bord de l’avion, les écouteurs pour le film ne fonctionnaient qu’à moitié et le souper, il était tout de même 23h30, heure de Montréal, était indigeste. J’ai donc dormi. Je n’ai pas été malade dans l’avion ni dans l’autobus qui nous a amené à la gare de Lyon, quoique quelqu’un ait vomi à chaque endroit.

Le reste de la journée a été employée à visiter la ville. Nous avons vu l’arche de triomphe, les champs Élysée, la tour Eiffel et le palais Trocadéro. Petite anecdote : lorsque nous sommes allés à la tour Eiffel, j’ai voulu prendre une photo de la tour vu de dessous, j’ai trouvé cela très impressionnant alors j’ai pris plusieurs photos. Il est arrivé ce qui devait arriver, les autres sont partis prendre le métro…avant que Mme Poirier se demande où j’étais. Elle a fait le trajet Métro-Tour quatre fois à la course avant d’avertir la police. Moi pendant ce temps là je tournais en rond en dessous de la tour et les policiers ont fini par me trouver. Savez-vous qu’un policier français en patrouille ça se promène toujours avec une carabine sous le bras?

Tour%20Eiffel%20%28petite%29.jpg

Je vous enverrai un résumé de la journée d’aujourd’hui demain (pour moi).

FredK

La saga d'Autrans (1 de 8)

Introduction

À mon école, je fais partie du programme MITIC. C'est un programme où l'on utilise un ordinateur portable comme principal outil de travail sur une base quotidienne. Lisez les textes pour en savoir plus.
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Cette année, le programme MITIC prend de l'expansion en participant aux "Rencontres d'Autrans 2007" une conférence ayant lieu en France concernant l'intégration des nouvelles technologies dans le contexte scolaire. J'aurai l'honneur d'aller représenter notre école à l'étranger avec une délégation de 12 autres personnes venant de diverses autres écoles du pays. Pour représenter la direction du Collège ainsi que pour coordonner la rencontre, Mme Poirier et M. Asselin seront respectivement présents. Nous partirons le 8 janvier et reviendrons le 15, la conférence proprement dite ayant lieu du 10 au 13 janvier.

Je posterai régulièrement des messages sur l'Agence de Presse MITIC (
www.programmemitic.com) afin de vous informer de ce qui se passera là bas. Dans un premier temps vous pouvez prendre connaissance des points que j'aborderai lors de ma présentation.

Pour télécharger :

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Bien à vous,

FredK